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Le tour
de la
mondialisation

Nouvelle Zelande: la cote ouest

article publié le 2003-04-08

De retour du Milford Track, apres une bonne douche chaude, je decide un francais (chose rare ici et facilement reconnaissable a son accent ;) a se joindre a moi, afin d'experimenter un resto pas cher de Te Anau. Bien que nous aurions pu converser en francais, celui-ci me propose de continuer en anglais; J'accepte cette proposition bizarre afin de ne pas heurter notre fraiche amitie... Cela deviendra un peu moins ridicule quand un anglais (qu'il a reconcontre precedemment sur une autre rando) se joindra a nous pour le repas. Comme tous les deux ont pas mal fait de stop, je me decide d'en faire autant le lendemain. Cela debute plutot bien, puisque je suis pris aussitot par un couple d'Israelien rencontre sur le Milford Track (paradoxalement ou non, la proportion d'Israelien parmi les touristes neo-zelandais est aussi marquante que l'est l'absence de francais _ surtout si l'on prend compte la taille respective des deux pays; malheureusement le dialogue politique est completement impossible avec eux; ils sont puremement et simplement endoctrines par la propagande de Sharon et se bornent tous a repeter les memes choses sans vraiment vouloir entendre un autre discours vu qu'ils sont tous persuades que l'on va leur repeter tout ce que la presse internationale dit du pouvoir Israelien et qui est bien sur globalement pejorative).

Bien que Queenstown regorge d'activites extremes (saut a l'elastique, en parachute...), une fois encore je n'y fais pas grand chose; si ce n'est ma lessive ;)
Le lendemain, je pars pour Wanaka (5 minutes d'attente, cool), situe a une centaine de kms au nord de Queenstown au bord d'un lac charmant. Apres une petite frayeur pour trouver un lit pour le soir (tout etait presque complet) je pars faire une petite ballade au bord du lac. Le soir, j'experimente le cinema Paradiso, attraction local, puisque ce cinema est en fait installe dans l'ancienne mairie de la ville. Les fauteuils sont en fait des canapes; Ambiance chill-out avec bieres et popcorn a volonte (moyennant finance il va s'en dire), avec une entracte (comme au bon vieux temps? bref un retour au source du cinema entertainement _ Les neo-zelandais tout comme les anglais ne peuvent de toute facon en grande majorite pas voir un film sans manger des popcorn et ce meme dans les cinemas independants; toujours tres decevant).

En fait, faire du stop n'est pas seulement une facon de voyager a moindre frais. C'est aussi la seule maniere (quand on a pas sa propre voiture) pour joindre un point A a un point B en faisant quelques arrets en chemin _ les bus ne s'arretent pour dire jamais a part dans des routiers hors de prix !). Cette idee se concretise sur le trajet m'amenant a Haast. Apres plus de deux heures d'attente (pas cool pour le coup :) un couple d'anglais me prend. Comme la route est propice a plusieurs arrets, on en profite pour faire quelques courtes ballades chemin faisant. Arrive a Haast, il n'y a rien de special a faire (a part encore une fois si l'on a une voiture ou l'on peut alors se rendre sur la cote situe a 7 kms du bourg).

Je passe la nuit dans un dortoir en compagnie d'un Kiwi prenomme Marie (?) en provenance de Christchurch et la recherche de ses origines familiales. Le lendemain, je me joins a lui en direction du nord en longeant cette splendide cote west neo-zelandaise.
La encore, on fait plusieurs arrets en chemin notamment au Fox Glacier ou j'avais prevu a l'origine de m'arreter. Malheureusement, il n'y a pas grand chose a faire, une fois que l'on a fait une petite ballade aux abords du glacier et que l'on a pris quelques photos, si ce n'est joindre un de ces trop couteux nombreux tour de marche sur les glaciers qui semblent laisser les voyageurs indecis (45 euros la journee, ca fait reflechir non?). On fait apres une ballade autour du lac Matheson d'ou on peut par temps clair avoir une vue sur les glacier et les monts avoisinants, avec l'effet de reflexion sur le lac tant recherche par les photographes. Notre etape suivante est un autre glacier: celui de Franz Joseph. En fait, ces glaciers sont assez petits et du bas, on ne voit bien sur que la partie sale (les gravas pour les fauches et la poudreuse pour les richards en helico: triste metaphore de ce monde injuste !). Mais ces glaciers sont avant tout connus pour leur avancement spectaculaires de ces dernieres annees (apres avoir reculer pendant plus d'un siecle).
On finit notre journee a Okarito ou Marie avait a l'origine decider de s'arreter. C'est une petite bourgade, qui connut son apogee au temps des chercheurs d'or. Maintenant, il n'y a pas grand chose a faire (meme pas un pub! ce qui a fait fuir ces cretins de touristes en camper van...), si ce n'est de se ballader aupres du plus grand lagoon de Nouvelle Zelande; bien sur exceptionnel! L'auberge ou l'on passera la nuit est en plus situe dans l'ancienne ecole du village _ ambiance chaleureuse garantie, etant donne qu'on est au maximum dix dans le batiment.

Le lendemain, je profite encore un peu de la voiture de Marie. Puis de celles de d'autres Kiwi (decidemment tres sympathique) pour aller jusqu'a Punakaki, ou je passe la nuit au milieu d'une jungle situe a deux pas de la mer: magnifique! Le lendemain, rando de 4 heures dans le parc national avoisinant, precede de quelques photos des rochers en forme de pancakes, qui on fait la renommee du bourg.
Les errances du stop (parti un peu trop tard) m'amenent a passer la nuit a Westport. le lendemain, j'arrive en une traite a St Arnaud, qui etait a l'origine prevu pour la journee precedente. La encore, c'est juste un bourg, le seul interet etant de loger a proximite d'un autre parc national: le Nelson lake national parc. Bien que le temps commence a se degrader (apres trois semaine de beau fixe), j'entreprends le jour d'apres une rando de deux jours, parcourant vallees et forets jusqu'au lac Angelus tres expose au vent et a la pluie (mais celle-ci n'apparaitre que le soir, une fois que je saurais a l'abris dans le refuge). Le lendemain, je reprends ma marche, en suivant un chemin jonche de cascade, qui m'amene jusqu'au lac Rotoiti qui juxte St Arnaud.


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